C’est la période d’Halloween ! Les fantômes, zombies et squelettes en tout genre sont de sortie. Mais, votre peur à vous, c’est d’entrer dans la vie active ! Rien que d’imaginer votre futur manager ou votre avenir professionnel vous donne des sueurs dans le dos ? Rassurez-vous, vous êtes loin d’être le seul. Entre la pandémie et la guerre en Ukraine, le futur est aujourd’hui incertain pour beaucoup d’étudiants. Rester sur les bancs de l’école, bien au chaud, apparaît, souvent, comme une perspective beaucoup plus réjouissante.
Et si la solution était l’alternance ? Un pied dans la vie active et l’autre dans les études, quoi de mieux pour réussir cette transition ? Nous vous aidons à sortir de ce cauchemar digne d’un mauvais film d’horreur grâce à une analyse de vos peurs et de précieux conseils.
Pourquoi cette peur d’entrer dans la vie active ?
Entrer dans la vie active s’apparente, pour vous, à l’un des pires films d’horreur de l’histoire d’Halloween ? Cette peur vous paralyse et vous ne savez plus comment la surmonter. Vous avez fini par accepter la situation en poursuivant tranquillement vos études ? Malheureusement (et vous le savez) cette situation n’est pas tenable sur le long terme. Le passage dans la vie active fait partie intégrante de notre existence (du moins pour la majorité d’entre nous !). Et, surprise, cela peut apporter beaucoup en termes d’épanouissement personnel. Mais avant de parvenir à en voir les aspects positifs, il est important de comprendre les raisons pour lesquelles cette peur s’impose à vous. Ceci afin de pouvoir, par la suite, la surmonter. Suivez le guide !
L’avenir professionnel est incertain pour les étudiants
L’effet Covid
Pendant et après la pandémie, de nombreuses études ont été réalisées sur le moral des étudiants et leurs ressentis par rapport à leur avenir professionnel. En effet, cette période a pu être vécue comme particulièrement traumatisante par ces derniers. En mars 2020, une enquête réalisée par la start-up Staffme révélait ainsi que 66 % des étudiants étaient inquiets concernant leur avenir professionnel (contre 33 % avant la crise de la covid-19). 7 % des personnes interrogés envisageaient alors de « reprendre des études ou une formation afin de retarder leur entrée dans le monde du travail en raison du Covid-19 ». Reculer pour mieux avancer ? Ou reculer par peur de ce que le futur nous réserve ?
Selon une autre étude réalisée par le Boston Consulting Group (BCG) et la Conférence des grandes écoles (CGE) auprès d’étudiants de grandes écoles, les jeunes ont l’impression d’être une « génération sacrifiée« . C’était, du moins, leur ressenti en mai 2021. Deux tiers des étudiants avaient ainsi le sentiment de « décrocher » de leurs études et, encore une fois, près de la moitié étaient inquiets pour l’avenir. Si la pandémie a été un déclencheur et un accélérateur de ces craintes chez de nombreux jeunes, le problème existait déjà depuis quelques années.
Un mal-être étudiant déjà présent et exacerbé ces dernières années
En 2010, un sondage Ipsos relayé par le Point.fr, arguait que beaucoup étaient « désabusés, peinant à se projeter dans l’avenir » considérant « que les études et les efforts ne paient plus« . En cause : la crise et les problématiques liées au marché du travail. Pour Cécile Van de Velde, maître de conférences à l’EHESS et auteur de Devenir adulte, sociologie comparée de la jeunesse en Europe (aux éditions PUF), interviewée par le Point.fr, les raisons sont également autres :
C’est le système éducatif français et le poids du diplôme, particulièrement lourd chez nous, qui fait que la période des études et de l’entrée dans le monde du travail est vécue comme décisive pour tout le reste de la vie, donc très anxiogène. D’autre part, le modèle social français, « continental » pour reprendre le terme des sociologues, table sur une solidarité « descendante » entre les générations et favorise donc d’abord les plus âgés, ce qui nourrit aujourd’hui un sentiment d’iniquité.
Cécile Van de Velde, maître de conférences à l’EHESS
Aujourd’hui, d’autres facteurs viennent s’ajouter comme le changement climatique, la guerre en Ukraine et, désormais, l’inflation. Mais aussi la peur du tout premier emploi.
Le premier emploi : un cap difficile à passer
Le premier emploi est un moment décisif pour bien des jeunes. Il marque, en effet, souvent le passage à l’âge adulte. Finies les années d’insouciance où vous n’aviez « qu’à » vous préoccuper de votre diplôme et, pour certains, de pouvoir vous payer vos études ! Place à la réalité du monde du travail. Celle-ci peut, légitimement, inspirer une crainte similaire à celle ressentie devant l’un des films Scream.
Pourquoi ? Tout simplement car, face à soi, se trouvent le grand vide et une impression d’irréversibilité. Jusqu’ici, votre vie était rythmée par les horaires de cours, le prochain devoir sur table ou, encore, l’obtention de votre diplôme. Certains jeunes peuvent, dès lors, avoir l’impression que choisir un emploi signifie signer pour le reste de vie. Une longue ligne droite jusqu’à la retraite, finalement. Ce qui est loin d’être la réalité puisque la tendance actuelle est plutôt à la reconversion, voire aux multiples reconversions. Toutefois, cette peur d’entrer dans la vie active peut également être le résultat de mauvaises expériences passées.
Des expériences professionnelles passées peu encourageantes
Ce n’est pas parce que vous êtes étudiant que vous n’avez pas déjà vécu vos premières expériences professionnelles. Que ce soit en stage, au cours d’un job d’été, d’un emploi pour payer vos études, vous avez pu avoir un aperçu du monde professionnel.
Si celui-ci vous a laissé un goût amer et une mauvaise impression, il est tout à fait normal d’éprouver de l’appréhension. Sachez toutefois qu’il y a autant d’entreprises que de managers ou encore de secteurs d’activité. L’alternance peut, ainsi, représenter une excellente solution pour vous permettre de dépasser vos craintes. Ceci en faisant un choix conscient, réfléchi et en étant bien accompagné.
L’alternance : la solution ultime pour surmonter sa peur d’entrer dans la vie active
Votre peur d’entrer dans la vie active vous tétanise et vous cherchez une solution ? S’il ne fallait en citer qu’une seule ce serait l’alternance. Et, vous verrez, de nombreuses portes s’ouvriront à vous.
Une formation professionnalisante pour une transition en douceur
L’alternance a tout bon
L’alternance offre la possibilité de poursuivre ses études tout en ayant une réelle expérience professionnelle en CDI ou CDD en entreprise. Un bon moyen de vous confronter à une réalité tant crainte et, aussi, d’avoir le choix. Avec un pied encore dans la vie étudiante et un autre dans la vie active, vous effectuez une transition en douceur. Ce mode de formation a tout pour plaire puisqu’il s’appuie sur des experts capables de vous aider à préparer votre avenir professionnel.
Avec l’alternance, pas de doute, vous êtes accompagné de A à Z. À condition, bien entendu, d’avoir misé sur la bonne école. Il y a un an, Estelle, qui suivait un Mastère Management du commerce et stratégies Retail en alternance à l’iSCOD, nous faisait part de son expérience :
J’ai été très surprise, car je ne m’attendais pas à autant de suivi. En 2 ou 3 semaines, j’ai été appelée par au moins 4 personnes de l’école.
Estelle, Témoignage « L’alternance en e-learning, c’est la flexibilité »
Pour elle, c’est la première chose qui l’a frappée lors de ses débuts en alternance en e-learning. Ophélia, étudiante dans la même école, nous confiait, de son côté, que l’alternance avait été pour elle une évidence : « Je ressentais le besoin de mettre en pratique ce que j’apprenais en parallèle de ma formation. L’objectif étant qu’à la fin de mes études, je me sente vraiment armée, avec de réelles compétences, et que je sois en mesure d’appliquer tout ce que j’avais appris. »
Comment tirer les avantages de l’alternance pour entrer efficacement dans la vie active ?
Vous souhaitez tirer tous les avantages de l’alternance ? Nous vous conseillons de bien choisir votre formation en vous basant sur les éléments suivants :
- Le contenu de la formation afin qu’il soit professionnalisant et adapté aux missions en entreprise ;
- La possibilité de disposer d’un suivi personnalisé ;
- La flexibilité de votre emploi du temps ;
- L’assistance dont vous bénéficierez pour trouver une entreprise d’accueil en alternance.
Ce dernier point est essentiel puisque votre expérience en alternance doit vous permettre de dédramatiser le passage vie étudiante/vie professionnelle. Montrez-vous exigeant dans le choix de votre futur employeur : celui-ci n’est pas le seul à faire une sélection. La bonne nouvelle : vous pourrez toujours rectifier le tir si cela se passe mal.
Un bon moyen de se connaître personnellement et professionnellement pour vaincre sa peur de passer des études au monde du travail
Ce qui vous permettra d’entrer avec brio dans la vie active ? Votre confiance en vous. C’est même le maître mot si vous souhaitez avancer. Pour cela, pas de secret, vous devez apprendre à vous connaître. Aujourd’hui, vous connaissez vos qualités et vos défauts dans votre quotidien et vos études. Dans la vie active, vous allez vous découvrir sous une nouvelle facette. Celui-ci pourra être déroutant. L’alternance peut vous permettre de mieux vivre cette étape. De fait, si l’on attend de vous que vous soyez directement opérationnel lors de la prise effective d’un nouveau poste, la tolérance est plus grande en alternance.
Étant encore en apprentissage, les entreprises ne vous demanderont pas la perfection. Elles vous confieront vos missions progressivement et faciliteront votre intégration dans l’équipe. C’est, en effet, le rôle de votre tuteur. Prenez le temps de cette expérience pour découvrir vos limites et vos atouts en entreprise. Cela n’en sera que plus utile pour la suite. C’est aussi à cela que sert l’alternance !
4 conseils bonus pour entrer dans la vie active en toute sérénité
Nous ne pouvions pas terminer cet article sans vous donner quelques conseils bonus pour vous permettre de mieux appréhender la vie active. Ceci afin de compléter votre expérience en alternance.
Accepter d’avoir peur de la vie active
Vous avez peur ? C’est normal. Vous allez vers l’inconnu. Et l’inconnu peut éveiller des craintes. Acceptez tout simplement ce que vous ressentez pour pouvoir le surmonter. Ne refoulez pas ce sentiment sous peine de faire des erreurs préjudiciables pour la suite de votre parcours. Et, rassurez-vous, vous n’êtes pas le seul à vivre les choses de cette façon.
Se mettre des challenges et des étapes
Votre parcours étudiant est pavé d’étapes rassurantes et de challenges déjà programmés ? Ce ne sera pas forcément le cas dans votre vie active. Vous pourrez toutefois vous fixer vous-même un rythme et des défis. Par exemple : décider d’apprendre 2 nouvelles choses par jour ou encore vous donner des échéances.
La perspective de passer votre vie dans le même emploi vous déplaît ? Donnez-vous rendez-vous chaque fin d’année pour faire le point. Vous pourrez ainsi choisir de changer d’emploi, de poursuivre, de vous reconvertir. Tout est possible, rien n’est définitif !
Voir la vie active comme une nouvelle aventure
L’entrée dans la vie active, en elle-même, est un voyage vers de nouveaux horizons. Si vous le percevez de cette façon, vous serez davantage dans la découverte, la curiosité et l’envie. Vous laisserez, alors, derrière vous vos craintes pour aller de l’avant.
En parler
Vos peurs sont bien ancrées et vous paralysent ? Parlez-en autour de vous. Votre famille et vos amis pourront être une oreille attentive. Vous pouvez également faire appel à un professionnel comme un psychologue pour vous permettre de passer le cap. Ceci afin de ne pas vous retrouver à 40 ans toujours sur les bancs de l’école, des regrets plein la tête et vos peurs bien installées. Si, si, ça arrive !
En conclusion : l’entrée dans la vie active se prépare !
Non, l’appréhension de l’entrée dans la vie active n’est pas une fatalité. Bien au contraire ! Vos peurs sont, certes, légitimes, mais vous les comprenez désormais. Néanmoins, grâce à une bonne préparation, vous pourrez voir sous un nouvel angle cette étape de votre existence. L’alternance sera, dans ce sens, une aide précieuse. Alors, n’hésitez pas à nous contacter pour en parler et lancez-vous !
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