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"J'ai choisi l'alternance à distance pour échapper au harcèlement scolaire" témoignage inspirant

« J’ai choisi l’alternance à distance pour échapper au harcèlement scolaire » témoignage inspirant

Un témoignage un peu différent, cette fois, qui nous vient de l’une des étudiantes en alternance de l’iSCOD. Après des années de harcèlement scolaire, Shana Krief choisit de faire une formation à distance et ne regrette absolument pas son choix. Sans filtre, elle nous raconte son combat pour poursuivre ses études et comment elle a réussi à s’en sortir. Un très beau partage qui, nous l’espérons, fera écho à ces mêmes problématiques que vivent d’autres étudiants. Les faits de harcèlement ont, en effet, particulièrement marqué l’actualité ces dernières semaines. Le gouvernement vient ainsi de faire de la lutte contre ce fléau une « priorité absolue » de cette rentrée. Ce témoignage est donc aussi, pour nous, une occasion de livrer un message d’espoir à ceux qui sont prêts à arrêter leurs études par manque de solutions.

Le harcèlement scolaire : un fléau enfin déclaré priorité absolue pour cette rentrée 2023

Le harcèlement scolaire n’a rien de nouveau. Il demeure pourtant difficile à quantifier avec précision en France. Selon les statistiques, entre 800 000 et un million d’élèves seraient victimes de harcèlement chaque année, soit 6 à 10 % des effectifs (source : L’express – « Harcèlement scolaire : enfin une prise de conscience ? »).

Le programme pHARe, expérimenté dans certaines académies depuis 2019, a été étendu sur tout le territoire en 2022. Son but ? Analyser le climat scolaire, nommer « cinq personnels ressources » par collège, désigner des élèves ambassadeurs, former les équipes pédagogiques… Les résultats semblent plutôt bons, mais doivent encore se confirmer dans le temps.

Néanmoins, les faits de harcèlements se sont multipliés ces derniers mois avec, malheureusement, des conséquences graves. Le ministère de l’Education nationale et de la Jeunesse a donc annoncé faire de la prévention et de la lutte contre le harcèlement entre élèves sa priorité.

Harcèlement scolaire en alternance
©Scott webb – Unsplash

Le parcours complexe d’une étudiante en alternance victime de harcèlement scolaire

Des études en communication à l’iSCOD

Shana Krief a 22 ans et suit un Mastère Manager Opérationnel Marketing Et Communication à l’iSCOD pour sa deuxième et dernière année d’étude. Auparavant, elle avait suivi un bachelor en école de commerce, mais elle a finalement choisi de se tourner vers la communication pour se spécialiser dans un secteur qu’elle appréciait.

« J’ai toujours été une personne créative, mais pas très talentueuse sur le plan artistique malheureusement. Tout m’intéressait : la musique, le dessin, la peinture, mais je n’excellais pas dans ces domaines. Le secteur de la communication s’est imposé à moi quand je suis arrivée en école de commerce. Le bureau des étudiants recrutait alors, en urgence, une assistante responsable de communication. Je n’avais aucune expérience en la matière, mais j’ai choisi d’y aller au culot. J’ai donc postulé en mettant en avant ma motivation et mon envie d’apprendre et j’ai été prise.

Quelque temps après mon arrivée, la responsable de communication a dû quitter ses fonctions pour des raisons personnelles. Je me suis alors retrouvée toute seule, sans autre choix que d’apprendre par moi-même. Et, comme cela m’a beaucoup plu, j’ai décidé de poursuivre dans cette voie. »

Shana vient aujourd’hui de démarrer une alternance en tant que chargée de communication interne et externe dans une société qui accompagne plusieurs marques dans leur communication médiatique ou sur les réseaux sociaux. Elle s’occupe des communications pour le groupe, des relations presse et du happyness management. Son but : faire en sorte que les salariés aient envie de rester dans la société en mettant en place un cadre de travail agréable. Une mission qui fait sens pour quelqu’un qui a failli abandonner ses études à cause du harcèlement scolaire.

Des années de harcèlement scolaire

« J’ai toujours été harcelée à l’école que ce soit en primaire, au collège ou au lycée. Et cela pour de multiples raisons. C’est souvent le cas lorsque l’on est un peu différent des autres. Après le lycée, j’ai intégré une école de commerce. Tout se passait bien au début, puis j’ai vécu des drames et une nouvelle forme de harcèlement. Certaines personnes se croyaient, en effet, toutes permises au point de chercher à blesser ou rabaisser les autres.

Tout a (re)commencé lorsque j’ai créé, dans cet établissement, une association qui s’appelait “Care about us” dont le but était d’informer et de sensibiliser les étudiants sur 4 sujets :

  • Harcèlement et cyberharcèlement  ;
  • Violences sexistes et sexuelles ;
  • Discriminations ;
  • Comportements à risque.

Mon but à moi, en tant que fondatrice et présidente, était d’alerter les personnes sur leurs comportements et agissements tout en aidant les victimes. Nous étions en pleine période Covid et il y avait, par exemple, des comportements discriminants et du harcèlement en direction de certaines populations. Il y avait également, à cette époque, de nombreuses violences sexistes et sexuelles. Mon rôle était donc de mettre fin à ces nuisances en échangeant avec les responsables. Je leur en ai donc parlé pour leur indiquer que leur comportement n’était pas adapté et cela a re-déclenché un harcèlement qui n’était absolument pas le même que ceux que j’avais pu vivre auparavant. C’est à ce moment-là que, de mon côté, j’ai ressenti une lassitude générale. Je m’accrochais depuis des années alors que je n’étais pas scolaire et que je vivais des situations difficiles, mais là, je n’en pouvais plus. »

Alors qu’elle est sur le point de tout abandonner, une solution se présente à la jeune femme.

Stop au harcèlement

Quand la formation en alternance à distance devient une option face au harcèlement scolaire

Une formation 100% à distance pour assurer son avenir

« J’étais en alternance dans une entreprise appelée Comexposium pendant deux ans, pendant ma dernière année de bachelor et ma première année master. Je venais de passer des concours pour des écoles de communication classiques. Ces dernières ne me correspondaient qu’à moitié, car les programmes ne me semblaient pas assez généralistes et je craignais de me voir fermer des portes à la sortie.

C’est au cours d’une discussion avec l’une des RH de l’entreprise que j’ai abordé le sujet complexe de ma scolarité. Je venais de terminer une année de bachelor entièrement en distanciel et devais reprendre les cours en présentiel, ce que j’appréhendais beaucoup. Je lui ai donc avoué ne pas me sentir capable d’y assister en totalité. Une situation qui risquait de générer beaucoup d’absences et, donc, des sanctions inévitables sur mon salaire. Elle m’a alors parlé de l’iSCOD, une école qui proposait des formations en alternance entièrement en distanciel et qui était en partenariat avec Comexposium. Une chance pour moi de ne pas décrocher scolairement et d’obtenir mon diplôme.

À partir de là, tout s’est enchaîné très vite. Je me suis renseignée sur les éléments qui me semblaient les plus importants :

  • La reconnaissance des formations par l’État ;
  • La réputation de l’école via les avis des étudiants ;
  • La qualité et l’intérêt du programme.

Ces différents éléments ayant été validés, j’ai pu commencer ma formation avec l’iSCOD.

Je n’aurais pas continué mes études sans cette option. C’est pour cette raison que je suis désormais ambassadrice à l’iSCOD. Cela me tenait particulièrement à cœur, car cette école donne une chance à ceux qui, comme moi, ne veulent pas arrêter leurs études, mais qui n’ont pas forcément d’autres choix. C’est un aspect que j’avais envie de valoriser. »

Retrouver la motivation avec une formation à distance

À notre question, comment est-elle parvenue à se remotiver après un tel cheminement, Shana nous répond très catégoriquement :

« Pour moi c’était un challenge. Je tenais là un moyen de finir mes études dans de bonnes conditions. J’avais deux choix : soit j’allais en cours en présentiel, je continuais de souffrir de harcèlement scolaire, mais j’avais des profs qui me poussaient à continuer, soit je poursuivais mes études en alternance à distance. Avec, certes, moins de pression, ce qui impliquait de me motiver par moi-même pour obtenir mon Master. J’ai choisi la deuxième option.

Et, finalement, cela n’a pas été compliqué, car j’ai vécu la formation à distance comme une chance qui m’était offerte de poursuivre mes études dans un autre cadre, plus sécurisant. Je n’ai donc pas voulu la gâcher et je souhaite aujourd’hui aller au bout de mon parcours. Je sais aussi que je peux compter sur le suivi des intervenants à l’iSCOD et que je peux leur poser des questions et avoir de vrais échanges avec eux en cas de besoin.

Mon quotidien a beaucoup changé depuis le début de mes cours à l’iSCOD. Aujourd’hui, lorsque mes collègues me souhaitent “bon courage” avant ma journée de cours, je réalise qu’en réalité je n’en ai pas besoin. Je sais que tout va bien se passer. Alors qu’en présentiel j’étais anxieuse toute la journée à l’idée même de reprendre les cours. Désormais tout est plus fluide pour moi. »

Quand l’alternance ouvre de nouvelles perspectives aux victimes de harcèlement scolaire

Lors de notre entretien, Shana nous confie également son rapport à l’alternance :

« Je suis vraiment pro-alternance. C’est un format qui nous permet de faire le point sur ce qui nous plaît ou pas, aussi bien d’un point de vue théorique que pratique.

L’alternance me permet aussi de voir le bout du tunnel. Après des années sur les bancs de l’école, avoir un pied dans l’entreprise m’ouvre de nouvelles perspectives. Quand on réfléchit, la scolarité est très longue depuis la maternelle jusqu’au niveau Bac+5. Mais maintenant je peux me dire que c’est bientôt fini. »

Pour conclure : un message à tous les étudiants qui vivent le harcèlement scolaire

C’est dommage d’arrêter l’école ou ses études à cause de personnes qui nous harcèlent à un instant T. Cela signifie les laisser gagner alors que tout notre avenir dépend de ce choix.

Il y a toujours des solutions, peu importe l’âge. Le plus important reste d’en parler à une personne de confiance. Celle-ci, même sans entreprendre aucune action, pourra être un véritable soutien et veiller à ce que la situation ne dégénère pas. Enfin, elle pourra aussi nous aider à trouver des issues possibles.

En parler à la RH de Comexposium a été un moment clé pour moi. C’est important aujourd’hui de parler du mal-être des étudiants qui vivent ces situations pour leur permettre d’aller de l’avant. La santé mentale est un sujet encore trop tabou dans nos sociétés. Il faut faire évoluer les choses pour libérer la parole de chacun. »

Infographie non au harcèlement - alternance

©Ministère de l’Éducation nationale et de la Jeunesse

Vous êtes victime de harcèlement scolaire ? Parlez-en à une personne de confiance : famille, amis, professionnels de l’éducation, numéros gratuits (3020 pour « non au harcèlement » ou 3018 pour « cyberviolences »)… N’agissez seul en aucun cas, mais prévenez la direction de l’établissement. Vous n’êtes pas seuls !

Vous voulez en savoir plus sur l’alternance à distance ? N’hésitez pas à contacter l’un de nos conseillers pour qu’il puisse vous aider à trouver la formation la plus adaptée à votre profil.

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