Le mois dernier, nous avions le plaisir de vous annoncer que l’iSCOD sponsorisait le fier équipage des Geckos des Dunes pour le 4L Trophy 2025. Un grand raid en Renault 4L en plein désert, qui réunit chaque année de nombreux jeunes autour de belles valeurs humaines ! Aujourd’hui, nous avons la joie de pouvoir enfin interviewer Clément Lory (24 ans) tout juste rentré de son épopée marocaine. Quels sont ses plus beaux souvenirs de voyage ? À quelles missions humanitaires a-t-il participé ? Qu’a-t-il retiré de cette aventure ? Il nous livre son retour d’expérience à chaud sur ce raid hors du commun !

Portrait robot de Clément, le pilote des Geckos des Dunes
Passionné de cinéma, d’automobile et de natation, Clément fait tout son possible pour concilier ses 3 grandes passions.
« J’ai commencé à travailler dès l’âge de 17 ans sur le tournage de films, de séries, etc.« , nous explique-t-il. « En parallèle, j’ai passé mon BNSSA (Brevet National de Sécurité et Sauvetage Aquatique), qui me permettait de devenir maître-nageur et de surveiller les piscines. Comme les piscines municipales ou de camping. J’ai fait ça pendant 5 ans à peu près. Je me suis aussi engagé auprès de mon association sportive, en tant que maître-nageur. À présent, je ne suis plus maître-nageur, mais je continue à travailler au sein de l’association.
Côté étude, j’ai commencé une Licence Économie et Gestion après le Bac. Suite à quoi j’ai eu un DEUG (ndlr : Diplôme d’études universitaires générales) en Économie et Gestion. Puis je suis parti en École de Commerce, où j’ai fait le titre RNCP de niveau 6 « Responsable d’Unité Opérationnelle » via un Bachelor en alternance. Et ensuite je suis arrivé à l’iSCOD, parce qu’une amie m’avait recommandé l’école et que j’avais besoin de beaucoup de flexibilité. Notamment pour participer au 4L Trophy 2025 ! De plus, l’école proposait exactement le Mastère que je recherchais ».
Force est de reconnaître en effet qu’entre ses cours 100% en ligne et son rythme d’apprentissage (1 jour d’école/4 jours d’entreprise), l’iSCOD offre une grande souplesse d’organisation. De plus, Clément avait déjà l’habitude des cours à distance. Il savait donc que ce format lui conviendrait parfaitement !
Aujourd’hui, il poursuit à l’iSCOD son Mastère Management du Commerce et Stratégies Retail en alternance (renommé depuis Mastère Retail et Management de la Distribution) chez UTAC, l’Union Technique de l’Automobile, du Motocycle et du Cycle, en tant qu’assistant Manager. Le même groupe chez qui il avait déjà fait son Bachelor…
Pourquoi avoir choisi de participer au 4L Trophy 2025 ?
Clément connaissait l’existence de ce raid depuis déjà plusieurs années. Notamment parce qu’il y a déjà eu plusieurs reportages dessus à la télévision et dans les autres médias ! Si bien qu’il caressait le rêve d’y participer depuis ses 18 ans.

« Je me disais que ça pourrait être une expérience assez incroyable. J’aime l’automobile, j’aime le côté humanitaire, etc. Mais cela demande un gros investissement financier et en temps. Quand on a 18 ans, ce n’est pas forcément facile. Donc j’avais mis ça un peu de côté pendant quelques années.
Puis, au détour d’une conversation avec ma meilleure amie Luna qui me disait qu’elle aimerait bien faire quelque chose d’humanitaire, l’idée de participer au 4L Trophy est revenue sur la table. C’est de cette façon que nous nous sommes retrouvés à préparer une 4L pour partir sur les dunes du Sahara ! En plus en Mastère 2, c’était le bon moment. Ma situation était à peu près stable, tant professionnellement que sur le plan scolaire. Alors c’était cette année ou jamais ! »
Une préparation de longue haleine
Certains participants louent directement une 4L pour l’occasion. D’autres encore préfèrent racheter des véhicules qui ont déjà fait le 4L Trophy. « Mais comme elles sont mises à rude épreuve durant le rallye, ce n’est pas forcément un bon plan » souligne Clément.
De leur côté, les Geckos des Dunes ont préféré « retaper » une 4L encore relativement propre… Bien qu’elle ait déjà atteint l’âge respectable de 42 ans ! Heureusement, ils ont su lui redonner une seconde jeunesse. Notamment grâce à l’aide du père de Clément, qui a une formation de mécanicien.
Mais pour participer au 4L Trophy, il ne suffit pas de trouver un véhicule. Il faut également monter un dossier de sponsoring, démarcher les entreprises, communiquer sur les réseaux sociaux… Cela demande un vrai investissement ! Fort heureusement, tout s’est déroulé sans le moindre accro au moment d’en parler à l’iSCOD.
Une demande de sponsoring acceptée très rapidement par l’iSCOD pour le 4L Trophy 2025
« J’ai tout de suite eu l’idée de demander à l’ISCOD de nous sponsoriser » nous explique Clément. « Je pensais que c’était totalement en adéquation avec les valeurs de l’école. Au détour d’une conversation avec mon coordinateur pédagogique, qui lui-même était très emballé par l’idée, j’ai obtenu le contact du service marketing/communication. Les échanges ont été super fluides : j’ai eu une réponse en moins de 48 heures. C’était vraiment génial ! D’ailleurs, c’était l’une des raisons pour lesquelles je m’étais tourné vers l’iSCOD à l’origine, car lorsque j’avais parlé du 4L Trophy dans ma précédente école, ils avaient un peu freiné des 4 fers, en me disant que ce n’était pas forcément compatible avec mon cursus, etc. »

Comme nous le disions dans notre article précédent sur le 4L Trophy, nous étions sincèrement heureux de soutenir la participation de Clément. Solidarité, dépassement de soi, innovation… Toutes les valeurs chères à l’iSCOD sont effectivement incarnées dans ce raid. Pour ne rien gâcher, ce rallye est connu pour la qualité des mesures de sécurité mises en place et Clément n’accusait aucun retard particulier dans ses études. Nous n’avions donc vraiment aucune raison de ne pas l’aider à concrétiser son rêve !
Comment s’est manifesté le soutien de l’ISCOD ?
L’iSCOD est fière de compter parmi les deux plus gros sponsors des Geckos des Dunes aux côtés d’Irea, grâce à son aide financière. Aide qui a notamment contribué à payer les frais d’inscriptions au 4L Trophy 2025 ! Mais en tant qu’école, nous nous devions aussi de soutenir l’accès à l’éducation. C’est pourquoi nous avons également offert du matériel scolaire à remettre à l’Association Enfants du Désert durant le rallye.
« Même pour l’organisation du rallye, avoir choisi l’iSCOD était un vrai plus » poursuit Clément. « C’est quand même un projet qu’on prépare depuis un an. Ce qui est relativement long tout en restant assez rapide, car certaines équipes se préparent sur 3 ou 4 ans. Nous on l’a fait un peu en mode « express ».
Avec les cours en ligne, on perd beaucoup moins de temps dans les transports. C’est autant de temps de gagné pour organiser notre projet. On a aussi pu décaler facilement les journées de cours avec ma tutrice, pour pouvoir partir tout en continuant d’étudier correctement. Cette flexibilité de l’iSCOD était géniale ! »
« Très sincèrement si l’iSCOD n’avait pas été aussi à fond dans ce projet, on n’aurait certainement pas pu partir »
rajoute Clément Lory
Et du côté de son entreprise d’accueil ? Cela s’est bien passé également. « J’ai posé mes congés pour partir, dans une période assez creuse. J’ai aussi eu du soutien de la part de ma tutrice et de mes collègues, qui étaient totalement emballés par le projet. Mine de rien, le soutien au travail c’est très important ! Et cela donne envie de rester dans l’entreprise… Comme on travaille sur un circuit, on a aussi pu tester la voiture sur les infrastructures de l’entreprise. On a pu l’amener sur un anneau de vitesse, pour voir comment elle se comportait. Mine de rien, ce n’est pas négligeable ! »
Le 4L Trophy 2025 : une expérience inoubliable
« Il n’y a pas vraiment de mots pour décrire cette aventure. Il faut la vivre » nous indique Clément, la tête encore pleine de souvenirs enchanteurs. « Je pense que le plus impressionnant, c’est les deux derniers jours, lors de l’étape marathon. Pendant 48 heures, on est livrés à nous-mêmes. Il n’y a pas de bivouac, c’est à nous de nous débrouiller en plein désert.
Il faut qu’on arrive à rejoindre Marrakech depuis Merzouga en passant par la piste et la route. On n’a que notre boussole et notre carnet de route. C’est là où on a eu le plus de galères avec notre voiture. Mais c’est aussi là qu’on a forgé nos plus beaux souvenirs. On se sent vraiment libres, on passe sur des plateaux désertiques où on ne voit rien à des kilomètres… C’est juste génial ! »

Bref : c’était l’Aventure avec un grand A. Une aventure riche en péripéties cela dit. En effet, après avoir fait peur à tout le monde deux semaines avant le départ en refusant catégoriquement de mettre un pneu devant l’autre (encore merci au petit garage qui est parvenu à la « raisonner » avant le jour J) la 4L s’est aussi joyeusement ensablée à deux reprises… Mais heureusement, tout s’est arrangé grâce à l’entraide entre les Trophistes !
Un bel esprit de solidarité et de camaraderie
« Finalement deux fois c’est relativement peu par rapport à certains. La première fois c’est parce qu’on n’a pas pris le bon chemin, car le drapeau était caché. On avait vu des voitures en contrebas, à la boussole le cap était bon… Donc on y est allés sans crainte. C’est qui est assez fou, c’est qu’il y avait même un semblant de piste. Au début ça avait l’air assez dur, puis la voiture s’est enfoncée doucement… Du coup il a fallu la pousser.
Ce n’est pas évident, mais c’est aussi là qu’on fait les meilleures rencontres. Lorsqu’on est ensablé, il y a toujours quelqu’un qui vient nous aider. Là on était quatre 4L ensablées au même endroit, donc on s’est tous entraidés. Ensuite on a vu 20 autres 4L arriver. On a eu beau faire des signes pour les prévenir, elles sont toutes tombées dans le même piège. Par contre là c’est l’organisation qui a pris le relai, parce que 20 voitures à désensabler c’est quand même très long ! »
De belles rencontres…
Plusieurs bivouacs sont également organisés depuis le Sud de l’Espagne jusqu’à la ligne d’arrivée. Cela permet aux équipes de passer de bons moments entre elles !
« Au sud de l’Espagne, c’était simplement une sorte de terrain vague, où on devait poser notre tente et se débrouiller. Nous on n’a pas été très joueurs… Vu qu’il pleuvait des cordes, on s’est dit qu’on allait plutôt se prendre un petit hôtel. Histoire de passer une bonne nuit de sommeil avant notre périple au Maroc… Au final on était toute une « team hôtel ». C’est là qu’on a rencontré notre premier équipage ami. Ils étaient en panne à l’hôtel le matin où on devait tous se rendre au briefing officiel précédant le départ pour le Maroc. Donc on les a remorqués ! Ensuite, on a vécu l’aventure jusqu’au bout ensemble et il se trouve qu’on ne vit même pas à 80 km les uns des autres ! »

Un bel hasard, qui leur permettra sans doute de se revoir. « L’ambiance est vraiment extraordinaire », poursuit Clément. « En réalité, l’entraide commence même avant le début du raid. Il y a des groupes créés sur Facebook, WhatsApp et Instagram. Quand on a eu une grosse galère courant janvier avec la voiture, les Trophistes nous disait : « Tu as regardé ça ? », « Tu as essayé ça ? », « Franchement c’est rien, de toute façon c’est une 4L ça ne peut que partir », etc. D’un point de vue moral, toute cette solidarité, c’est hyper important !
Après, les meilleurs bivouacs, c’étaient ceux organisés en plein désert. C’est bien sécurisé, on est 2000, voire 3000 personnes… Il y a une cantine, des tentes avec des toilettes, des tentes avec des douches… La logistique derrière tout ça est juste énorme ! »
Encore de nombreuses actions humanitaires réalisées durant l’édition 2025 du 4L Trophy
Chaque année, le 4L Trophy permet de soutenir différentes associations caritatives. L’édition 2025 n’aura pas fait exception à la règle, comme nous l’explique Clément !
« Les actions humanitaires commencent au village départ. On y trouve déjà des stands pour Enfants du Désert, Cap Eco Solidaire, etc. Toutes les associations partenaires sont présentes pour récolter des dons. Nous on a commencé notre action dès le village départ, en finançant la cagnotte servant à construire des salles de classe dans le désert.
On a aussi fait des dons alimentaires auprès de la Croix Rouge française : 10 kilos de denrées, qu’il faut multiplier par le nombre de voitures. En tout, on a dû collecter environ 9 tonnes de nourriture !
Sur les bivouacs du côté de Merzouga, l’action humanitaire continue. En effet, c’est là qu’on remet toutes les fournitures scolaires et sportives, en plein centre du bivouac : ça fait comme une espèce de montagne de dons ! Il y a aussi toujours des stands d’associations sur les bivouacs. Comme ça, on peut continuer à faire des dons.
Par exemple, Enfants du Désert avait sa propre boutique, avec des pochettes et des sacs fabriqués par des veuves ou des femmes divorcées. L’argent récolté par l’association revenait aux enfants, mais aussi à ces femmes qui avaient bien besoin de soutien pour nourrir leur famille. Certaines d’entre elles ont même réussi à ouvrir leur propre boulangerie-pâtisserie grâce au soutien de l’association.
Cap Eco Solidaire et Enfants du Déserts aident également à construire des châteaux d’eau, ce qui est extrêmement important pour la population. De son côté, Surfrider Foundation Maroc avait lancé une grosse opération « Désert Propre ».

Donc on s’était engagés à laisser le désert plus propre qu’on ne l’avait trouvé. Si on trouvait des déchets en chemin, on les ramassait pour pouvoir les trier. »
« Le 4L Trophy 2025 m’a vraiment beaucoup apporté » – Clément
Pour Clément, cela ne fait aucun doute : cette expérience peut vraiment changer une personne. En effet, elle lui apporté énormément de choses, tant sur le plan humain que professionnel.
« J’ai mis en pratique tellement de choses vues dans ma formation pour monter mon dossier de sponsoring ! Même combat pour communiquer sur les réseaux sociaux. D’ailleurs c’est là qu’on s’aperçoit que gérer les réseaux sociaux, c’est vraiment un métier. Faire du contenu engageant, c’est hyper prenant. »
Clément Lory

« Je ne peux que recommander de vivre cette aventure » – Clément
Transporté par ce qu’il a vécu durant le 4L Trophy 2025, Clément encourage chaleureusement d’autres jeunes alternants à prendre part à ce rallye. « C’est à faire au moins une fois dans sa vie ! L’aventure marque tellement, par les personnes qu’on croise, les paysages qu’on voit, toutes les choses qu’on fait sur place… Je ne peux vraiment que recommander de participer à cette aventure ! Par contre il faut :
- avoir de la patience ;
- prendre le temps de trouver un bon binôme. Avec ma meilleure amie, on savait dès le départ qu’on allait se disputer, qu’on allait rire, qu’on allait pleurer… Mais que cela nous empêcherait pas de rester amis après. Il faut bien garder en tête qu’avec la fatigue, les émotions sont décuplées ! C’est un peu comme s’il y avait une autre aventure dans l’aventure ;
- avoir une voiture bien préparée. Sans ça, c’est vraiment la galère. On a vu des véhicules avec le châssis coupé en deux dans le désert. Pourtant, ils avaient réussi à passer les vérifications à Biarritz, mais l’aventure a été trop éprouvante pour leur voiture. Il a fallu tout ressouder sur place ! Il y a aussi eu de grosses casses moteur et des casses de boîte de vitesse. Donc partez avec une voiture bien préparée et si possible pas trop chargée ;
- être bien préparés vous-même, bien reposés…
Et surtout vivez l’instant présent ! »

Et pour la suite ?
Si l’aventure vous tente, sachez que les pré-inscriptions pour le 4L Trophy 2026 sont déjà ouvertes. Il se tiendra du 18 février au 1er mars. Nous vous souhaitons de vivre une magnifique expérience si vous y participez !
De son côté, Clément affirme qu’il va faire d’autres « voyages un peu plus calmes » pour le moment. Mais une partie de lui a déjà envie de repartir sur les pistes marocaines. « Peut-être plutôt du côté de l’organisation cette fois-ci. Cela peut aussi être très intéressant sur le plan humain. »
Et côté professionnel ? Son alternance se passe vraiment très bien chez UTAC. Si bien qu’il espère rester dans cette boîte à la fin de son Mastère… Une chose que nous lui souhaitons aussi de tout cœur !
Techniquement c’est tout à fait possible. En effet, il n’est pas rare qu’une entreprise embauche « son » alternant(e) à la fin de sa formation. Bien souvent directement en CDI d’ailleurs ! C’est l’une des raisons pour lesquelles l’alternance est souvent présentée comme une voie royale vers l’emploi. Ça et le fait que les formations soient gratuites pour les alternants. Ce qui permet de mettre des Mastères ou même des MBA à la portée de tous !
Si cela vous intéresse, n’hésitez pas à consulter notre catalogue de formations en alternance 100% en ligne.
Vous pouvez également contacter notre équipe à la moindre question. Qui sait ? Nous aurons peut-être le plaisir de vous interviewer vous aussi prochainement !
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