Traffic Manager : un métier clé du webmarketing

Le Traffic Manager, vous connaissez ? Comme son nom l’indique, c’est la personne chargée de l’acquisition de trafic pour une ou plusieurs plateformes web. Son rôle est essentiel en entreprise puisque c’est elle qui génère de la visibilité et de l’audience. Un métier qui, comme de nombreux métiers du digital, peut s’exercer en agence ou en entreprise. Si les termes de SEO (Search Engine Optimization) et de SEA (Search Engine Advertising) vous sont familiers, sachez que c’est le quotidien de ce professionnel du webmarketing. Le Traffic Manager n’a donc pas fini de faire parler de lui à l’heure où l’optimisation de contenu est devenue le maître mot de nombreuses entreprises. Vous vous interrogez sur ce poste ? Missions, salaires, qualités, compétences et formations en alternance : nous vous livrons tous nos secrets pour réussir !

Traffic Manager : la stratégie avant tout !

Le Traffic Manager est à la croisée des chemins entre le SEO Manager et le Chef de projet SEA, avec l’aspect stratégique en plus. Mais, attention, selon Cécile G., Traffic Manager pour le site internet Bébé au naturel : « L’idée n’est, bien sûr, pas de faire du trafic pour faire du trafic mais d’obtenir du trafic de qualité, qui aide à convertir et qui profite à l’entreprise« .

Que fait le Traffic Manager ?

Le Traffic Manager, aussi appelé Responsable de l’Acquisition, doit donc travailler sur l’acquisition de trafic pour augmenter la visibilité d’une entreprise. Mais comment ?

« Les deux grands piliers de mon poste sont le SEA (Search Engine Advertising, le trafic payant) et le SEO (Search Engine Optimization, l’optimisation du référencement naturel organique du site). L’objectif numéro 1 étant d’avoir de la visibilité sur les moteurs de recherche, en particulier le fameux Google. »

Ainsi, il commence par élaborer une stratégie lui permettant d’obtenir un trafic qualifié et, ainsi, d’augmenter les ventes. Différents leviers marketing sont ensuite utilisés pour remplir ces objectifs : le référencement payant (SEA), le référencement naturel (SEO), l’emailing, l’affiliation, le display… Son rôle est essentiel en entreprise et, cela, pas uniquement d’un point de vue webmarketing.

« Notre rôle est important car, quand je travaille sur la notion de trafic, certaines informations peuvent être très pertinentes d’un point de vue marché. Ainsi, toutes les données recueillies sur Google peuvent également servir la stratégie d’entreprise. »

Les missions

Si vous demandez à un Traffic Manager sa journée type, sa réponse sera toujours la même : il n’y en a pas ! Et c’est cet aspect qui plaît beaucoup dans le métier. Amis de la routine, passez votre chemin : même si le reporting reste le fil rouge de ce métier, vos journées seront rythmées par les nombreuses campagnes mises en place.

Ainsi, après l’élaboration de la stratégie, ce pro du webmarketing met en place des campagnes marketing sur différents supports (web, mobiles …) grâce à des logiciels dédiés. Puis, sur ces nombreux tableaux de bord, il suit quotidiennement les données chiffrées utiles à son activité et les analyse pour adapter ou réajuster ses campagnes.

En effet, le Traffic Manager a accès à de nombreuses informations chiffrées : nombre de visiteurs uniques, pages vues, recherches réalisées et permettant de rediriger vers le site… Il doit aussi pouvoir se mettre dans la peau du consommateur pour comprendre ce qui va le pousser à venir sur la plateforme web.

 Le métier comporte donc une forte dominante opérationnelle liée à l’analyse des tableaux de bord. Cécile G. nous confie : « Je trouve ça merveilleux d’avoir accès à l’inconscient collectif. C’est hyper intéressant ! »

Il peut également, dans certaines entreprises ou agences, être un support pour les commerciaux dans le choix du format ou les propositions commerciales.

Enfin, il est chargé du budget sur son activité : une mission sensible car les postes de dépenses peuvent être importants pour ce type d’activité. Aucune erreur n’est permise !

Le salaire du Traffic Manager

Comme pour de nombreux métiers du digital, le salaire du Traffic Manager est très variable et dépend de différents facteurs : l’entreprise dans laquelle il évolue, l’expérience, parfois même les résultats obtenus, les responsabilités, son lieu de vie… Selon les structures, il pourra travailler seul sur les sujets du référencement ou en équipe avec un SEO Manager et un Chef de projet SEA. Ces différents critères influent fortement sur sa rémunération.

Néanmoins, en début de carrière, on note des salaires autour de 30 à 35 k€/an. Après 3 à 5 ans d’expérience, ils seront davantage autour de 36 à 45 k€/an. Enfin, un profil senior pourra prétendre à une fourchette de rémunération très avantageuse située entre 46 à 60 k€/an. En termes d’évolution de carrière, c’est un métier qui offre de nombreuses opportunités. En tant que spécialiste de son marché et des enjeux stratégiques de l’entreprise, il pourra avoir accès à des postes à fortes responsabilités. Mais comment y parvenir ?

Les compétences et qualités essentielles pour réussir

Pour être performant dans son métier, le Traffic Manager va devoir développer des compétences clés, mais aussi des qualités indispensables. Saurez-vous deviner lesquelles ?

Les 5 soft skills du Traffic Manager

1. La rigueur en toutes choses

Les missions du Traffic Manager sont nombreuses et nécessitent une certaine rigueur quotidienne. Par ailleurs, l’aspect chiffré étant très présent dans son activité , il doit savoir manier les données et les analyser de façon rigoureuse.

2. Le sens des responsabilités puissance 1 000

Nous l’avons dit, il s’agit d’un rôle stratégique dans l’entreprise. De plus, l’enveloppe budgétaire mise à sa disposition peut être assez importante, il ne faut donc pas avoir peur de gérer un portefeuille.

3. La curiosité pour son métier mais pas que…

Le Traffic Manager va être amené à travailler sur des sujets, des produits ou des services variés. Il doit ainsi savoir faire une veille efficace. Dans le cas d’un site e-commerce, il doit aussi être en capacité de comprendre ce qui pourrait influer sur les ventes (mots-clés, requêtes…). C’est un vrai caméléon !

4. L’adaptabilité : fini la routine !

Vous n’aimez pas les changements et vous utilisez toujours votre adresse mail yahoo ? Attention, ce métier n’est pas pour vous ! Comme dans de nombreux métiers du digital, mais encore plus dans celui-ci, les outils évoluent, disparaissent sans être remplacés… Il faut donc faire preuve d’une forte capacité d’adaptation.

5. La gestion du stress au quotidien

Qui dit responsabilités et missions variés, dit nombreux facteurs de stress. Dès lors, le Responsable d’Acquisition doit savoir y faire face et ne pas céder aux pressions diverses.

Les 5 hard skills du Traffic Manager

1. Avoir de solides connaissances en référencement web (SEO, SEA…)

Si on ne devait citer qu’une compétence, ce serait sans doute celle-ci, qui s’acquiert principalement grâce à la pratique.

2. Avoir des connaissances en webmarketing

Là encore, une qualification indispensable : le webmarketing comportant un certain nombre de subtilités à maîtriser.

3. Maîtriser les codes du web et de l’univers mobile

Le web et l’univers mobile ne devront plus avoir aucun secret pour vous pour exercer ce métier.

4. Maîtriser les techniques de tracking

Là encore, une évidence, comment faire de l’acquisition de trafic sans faire de tracking ?

5. Maîtriser les applications Google et les solutions Web Analytics

Le plus gros moteur de recherche reste Google, aujourd’hui. En bonus, il fournit des outils d’analyse, souvent gratuitement. À vous de savoir les manier !

Comment devenir Traffic Manager ?

Ça y est : votre décision est prise, vous allez devenir Traffic Manager. Mais comment faire ? Si la formation est primordiale pour acquérir les bases théoriques, l’alternance reste la voie royale pour la mise en pratique de ce métier de terrain.

Les formations

Bonne nouvelle : il n’existe pas de parcours type pour exercer le poste de Traffic Manager ! Néanmoins, vous pouvez trouver quelques formations spécialisées aujourd’hui telles que notre Bachelor Traffic Manager. Très complet, vous y étudierez les aspects stratégiques et opérationnels de ce métier.

Ce poste nécessitant également d’avoir un bon bagage technique, certains se tournent vers les formations en informatique. Toutefois, un parcours webmarketing vous offrira une vision stratégique plus intéressante. Le métier est, en effet, au croisement entre la communication, le digital et le marketing. N’hésitez donc pas à vous tourner vers des formations abordant ces thématiques à l’exemple de notre Bachelor Responsable de Projet Webmarketing et Communication Digitale ou encore vers notre MBA Stratégies Web Marketing & Projets Communication Digitale.

Concernant la longueur des études, là encore pas de réponse toute faite, ce poste est généralement accessible directement après un bac +3. Toutefois, il est important de savoir que rien ne vaut une expérience complémentaire en entreprise pour appréhender tous les aspects du métier.

L’alternance : la voie royale vers le webmarketing

Ce n’est pas parce que vous êtes incollable sur la théorie que vous pouvez exercer ce métier. Ce sont très souvent les expériences professionnelles que vous ferez qui vous orienterons sur vos envies et sur la façon dont vous souhaitez travailler. Ainsi, sans cas pratiques, il est souvent difficile d’appréhender les notions de référencement SEO et SEA.

C’est dans cette optique que toutes nos formations comportent une dominante professionnelle avec des contrats de professionnalisation ou d’apprentissage. Décrocher un job en alternance en entreprise vous permettra de faire vos armes et d’apprendre votre métier. C’est, par ailleurs, le bon moment : les entreprises bénéficient actuellement d’aides au recrutement. Pour en savoir plus, nous vous invitons à lire notre article L’alternance serait-elle la réponse idéale pour réconcilier les attentes des jeunes diplômés et celles des employeurs ?

Vous avez désormais toutes les clés en main pour réussir. Il ne vous reste donc plus qu’à trouver la formation et le parcours qui vous conviennent et d’obtenir un premier emploi en alternance.