Arrivée sur le marché du travail dès 2015, la génération Z a dû faire face à la crise du Covid et l’incertitude d’une économie en plein bouleversement. Si bien qu’un nombre grandissant d’entre eux semble avoir entrepris, ou au moins songé, à se réorienter professionnellement. Parce que les priorités de la génération Z résonnent jusque dans leur vision du travail, trouver le bon job est devenu pour les jeunes actifs une nécessité fondamentale. En cela, la réorientation en alternance pourrait-elle constituer un premier pas vers l’épanouissement professionnel ?
Un rapport au travail en pleine évolution
Plusieurs études font état aujourd’hui d’un nouvel ensemble de valeurs et d’attentes chez les jeunes actifs, essentiellement liées au sens du travail et au bien-être. Ces sujets vont même jusqu’à occasionnellement déloger le salaire et les promotions dans l’ordre des priorités de la génération Z ! Non pas que cette-dernière se montre totalement insensible aux questions de rémunération ou de mobilité professionnelle (surtout en ces temps de grand bouleversement économique), mais leurs aspirations vont désormais au-delà des considérations matérielles.
L’importance de trouver le bon emploi
Une enquête du CEREQ (Centre d’Études et de Recherches sur les Qualifications) menée auprès de jeunes actifs sortis de formation en 2017 nous apprend que plus d’un tiers d’entre eux ont pensé à se réorienter professionnellement, et un quart a même entrepris des démarches en ce sens. Parmi eux, 93% l’ont fait pour changer de métier, mais surtout, 83% ont opté pour un tout autre secteur d’activité. Pas besoin d’attendre le milieu de carrière pour changer de voie : les premières années dans le monde du travail vont souvent de pair avec une grande mobilité d’emploi, d’où l’intérêt de bien prendre le temps de viser pour que la flèche prenne la bonne trajectoire !
Parmi les répondants, 42% de ceux dont l’emploi ne correspondait pas à la formation, en plus de ne pas trouver l’épanouissement au travail, ont lancé des démarches de réorientation. C’est trois fois plus que ceux ayant fait la même chose à partir d’un contexte où emploi et formation sont en adéquation, et qui disent même se réaliser professionnellement.
Les raisons poussant ces jeunes à prendre une direction différente sont multiples, en plus d’être souvent cumulatives, mais les tendances qu’elles définissent se retrouvent dans les exigences de leur génération. Le CEREQ révèle un lien évident entre l’insatisfaction liée à cette différence emploi/formation et la propension des jeunes à vouloir changer de voie, mais ça n’est pas la seule explication.

Travail et quête de sens doivent aller ensemble
On en vient à l’une des questions essentielles de notre époque : que vais-je faire de ma vie ? Il ne semble plus possible aujourd’hui, pour les jeunes actifs, d’ignorer le besoin d’alignement entre son parcours scolaire, son métier, sa vie personnelle et ses valeurs.
Toujours parmi les jeunes cherchant la réorientation, 77% d’entre eux ont déclaré vouloir donner du sens à leur travail. Rejetant le métro-boulot-dodo, 67% veulent s’épanouir dans leur milieu professionnel sans en faire une parenthèse de leur vie personnelle.
Bien sûr, le « sens » que chacun espère trouver dans son environnement de travail varie d’une personne à l’autre, mais cette notion semble prépondérante dans de nombreuses études similaires à celles du CEREQ.
Bien entendu, le « sens » que chacun espère trouver dans son environnement de travail varie d’une personne à l’autre, mais cette notion paraît prépondérante dans de nombreuses études semblables à celles du CEREQ.
- 78% des jeunes âgés de 18 à 24 ans, d’après Monster, n’accepterait pas un emploi qui n’a pas de sens pour eux.
- Ils sont 56% à vouloir faire rimer sens et engagement à la fois dans le cadre professionnel et dans celui des études, selon un baromètre Jean-Jaurès/Macif.
Les considérations sociétales viennent un peu après, mais ne paraissent pas négligeables pour autant, selon les sources. Un article de France Travail relaie que seuls 19% de la Génération Z se dit prêt à travailler avec une organisation ne partageant pas leurs valeurs, comme la diversité ou l’action en faveur du développement durable.
Et cette tendance va grandissante ces dernières années en ce qui concerne l’environnement, plus de la moitié des jeunes diplômés estimant que l’environnement est un sujet prioritaire en matière d’engagement pour les entreprises.
L’importance du bien-être
La crise sanitaire a accéléré les discussions autour du bien-être en entreprise, sujet désormais incontournable face à l’actuelle recrudescence de burnouts, particulièrement chez les jeunes de moins de 29 ans. Le World Economic Forum met en évidence le fait que la génération Z est stressée, et que la pandémie a aggravé les choses : 46% d’entre eux évoquent une santé mentale en baisse depuis le Covid. À ce titre, 85% des jeunes pensent que la performance d’une entreprise est directement liée à ses efforts pour garantir le bien-être de ses employés, selon une étude ISC Paris/BVA.
On apprend dans la même enquête que 41% des jeunes de 18-24 ans perçoivent le bien-être au travail comme préférable à la reconnaissance ou à la performance, dans le cadre de ce qu’ils appelleraient « le job de leur rêve ». On retrouve un nombre similaire (42%) quand il s’agit de définir l’épanouissement au quotidien au boulot comme un indicateur de réussite professionnelle.
Ce n’est pas pour rien que la génération Z s’est fait le fer de lance des questions de santé mentale au travail. Mais plus qu’une considération purement médicale, elle étend la question de la nécessité du bien-être aux performances même de l’entreprise, qui doit y voir un atout en plus d’un devoir.

Et si la réponse, c’était l’alternance ?
Lorsqu’on prend l’initiative de se réorienter, il ne faut pas s’attendre à une mer d’huile. Le processus implique des difficultés qui lui sont propres, mais la formation en alternance y apporte des solutions ! En combinant le théorique et le pratique, l’apprentissage en alternance propose une plongée concrète – et lucrative ! – dans le domaine professionnel visé, coupant court aux possibilités de désillusion, et tempérant grandement les craintes d’un coût trop important pour les démarches de réorientation.
La formation fait la différence
Nous disions plus tôt que 83% des jeunes actifs en phase de réorientation cherchaient à changer de domaine professionnel. Cette décision implique de repartir à zéro et, en conséquence, mène à la nécessité d’une formation. Or, s’agit-il forcément d’un ticket gagnant pour retrouver un emploi ?
Le CEREQ révèle qu’au moment de son enquête, 18% des jeunes ayant cherché à se réorienter ont jugé que leurs démarches avaient abouti. Parmi eux, 92% étaient alors en emploi, tandis que ceux ayant abandonné ces démarches n’étaient que 70% à travailler. À noter que l’immense majorité (95%) du premier groupe s’épanouit désormais dans son milieu professionnel en 2023, un bond de près de 25% par rapport à là où ils en étaient en 2020 ! Pour le CEREQ, l’accompagnement et la formation sont donc intimement liés au succès de la réorientation, tant dans l’embauche elle-même, que dans la satisfaction liée au nouvel emploi.
Des nombres qui font écho aux résultats obtenus par l’iSCOD, dont la vaste sélection de formations en ligne garantit à toute personne cherchant à se réorienter vers des secteurs porteurs de maximiser ses chances de succès. En 2023-2024, 81% des apprentis ayant fait le choix d’une formation avec l’iSCOD sont allés au bout de leur contrat d’apprentissage, avec un taux de satisfaction de 90%. Et 61% d’entre eux ont trouvé un emploi à l’issue de leur formation !
L’alternance, remède à la précarité de la réorientation
C’est l’une des grandes inquiétudes du jeune actif choisissant la réorientation : le coût des démarches, incluant ou non le manque à gagner de cette période transitoire. Toujours selon le CEREQ, entre mars 2020 et 2023, les jeunes en réorientation ont passé 66% de leur temps au travail, contre 79% pour les autres. Aussi, les réorientés sont 60% à avoir connu au moins une période de chômage (par rapport au 37% général).
L’étude du CEREQ révèle que les enfants d’ouvriers entreprennent moins de démarches que ceux des cadres. Le poids financier de la réorientation se voit dans ces grandes tendances. Or, l’alternance permet de contrevenir à ce problème en assurant une rémunération, et les formations sont 100% financées !
Pour être au fait des dernières évolutions concernant les salaires des apprentis, pensez à consulter notre article.
La flexibilité des formations en ligne
Les histoires personnelles jouent un rôle important dans les désirs de réorientation. En plus de la condition sociale ou de la situation familiale, l’état de santé est un facteur récurrent de changement de trajectoire professionnelle : les personnes souffrant d’un handicap ou d’un problème médical durable ont tendance à se réorienter 1,5 fois plus que les autres, toujours selon le CEREQ.
Une formation entièrement en ligne, comme le propose l’iSCOD, assure une flexibilité de l’apprentissage en ce qu’il peut être suivi depuis chez soi, en plus de proposer un suivi personnalisé par un Learning Coach. De même, les rentrées se font ici tout au long de l’année, et le calendrier d’étude est défini conjointement par l’apprenti et l’entreprise.
Créer du lien entre l’entreprise et l’employé
L’un des principaux motifs d’insatisfaction des jeunes actifs choisissant la réorientation, nous l’avons vu, est l’absence de correspondance entre leur emploi et leur formation. La génération Z cherchant, dans sa très large majorité, à s’épanouir dans leur travail et à y trouver du sens, il convient aujourd’hui d’assurer une continuité prévisible entre les promesses de la formation et les réalités de l’emploi.
Quoi de mieux pour cela que l’alternance ? En plongeant l’apprenti dans l’environnement professionnel qu’il convoite, les risques d’insatisfaction post-embauche se voient logiquement réduits. Le « choc de réalité », qui peut être particulièrement brutal dans le monde du travail, est largement amoindri par l’expérience du quotidien. Puisque l’apprenti découvre la culture de l’entreprise et que son apprentissage ne reste pas dans le cadre théorique, il peut facilement jauger la compatibilité entre ses attentes, ses valeurs et ce qui l’attend potentiellement au bout de sa formation.
Car l’alternance, ça paye aussi à long terme, puisque les entreprises d’accueil sont les premières à embaucher leurs apprentis en CDI !
Vous souhaitez changer de voie ? L’alternance présente de nombreuses solutions pour vous permettre de vous lancer. Si vous êtes tentés par l’aventure, nos conseillers sont là pour vous accompagner et vous aider à pleinement vous réaliser dans le domaine professionnel qui vous convient !
Vous cherchez une entreprise qui recrute en alternance ?

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