Devenir Web designer ou UX designer (UI/UX Designer) grâce à l’alternance, c’est non seulement possible, mais recommandé pour maîtriser rapidement les dernières bonnes pratiques du métier ! Ce ne sont pas Thomas Colou (21 ans) et Jordan Mouillot (25 ans) qui diront le contraire. Suivant tous deux le Bachelor Web designer / UX designer de l’iSCOD, ils ont la gentillesse de nous expliquer leur parcours et de partager leur expérience avec nous dans cet article. Notamment en ce qui concerne la place de l’Intelligence Artificielle dans leur formation et leur activité professionnelle !
« J’avais envie de pouvoir me confronter directement aux problèmes » – Thomas
« Avant de faire cette formation-là, j’ai fait un Bac STI2D (ndlr : Sciences et Technologies de l’Industrie et du Développement Durable) avec l’option SIN (Systèmes d’Information Numérique), que j’ai obtenu avec mention Bien. Ensuite j’ai enchaîné plusieurs petits jobs avant de vraiment commencer mes études en alternance en août 2023″ nous explique tout d’abord Thomas, actuellement en apprentissage au sein de l’agence web Cyga Consulting. « J’avais envie de pouvoir me confronter directement aux problèmes, c’est vraiment l’un des gros avantages d’être en entreprise. »

« Moi, j’ai fait un Bac Pro communication visuelle dans le secteur du graphisme » poursuit Jordan. « Ensuite, j’étais un peu perdu dans ce que je voulais faire et en plus avec Parcoursup, je n’ai pas été pris là où je voulais. Alors j’ai continué avec une Faculté d’Art, pour continuer un peu dans le cinéma et l’art en général. Puis ensuite, j’ai attaqué une formation professionnelle pour un Titre Pro UX designer. Cela a duré 9 mois, c’était juste des cours en présentiel avec un stage de fin. Globalement, ça reprenait à peu près les mêmes modules que la formation que je suis actuellement avec l’iSCOD, mais je n’avais pas le côté pratique, seulement la théorie.
Quand j’ai fini ma formation, je n’avais pas pleinement intégré tous les modules, car je n’avais pas vraiment pratiqué à côté des cours. Après cela, j’ai eu une petite période de creux ou j’hésitais entre entrer directement dans le monde du travail ou faire une nouvelle formation. Et tout le monde m’a dit que j’étais encore assez jeune pour me former en alternance » conclut Jordan, qui suit désormais son alternance chez Nelson, la cuisine & vous.
Jusqu’à quel âge peut-on suivre une alternance Web designer/ UX designer ?
Les proches de Jordan avaient bien raison : à son âge, il n’y avait effectivement aucun souci pour suivre une alternance. Étant entendu que le contrat d’apprentissage s’adresse en priorité aux jeunes de moins de 30 ans. Et ce, que l’alternance se déroule dans le domaine du Web Design ou dans un tout autre secteur (ex. : marketing, ressources humaines, relation client, etc.).
Cela étant dit, il existe tout de même des solutions pour les profils plus âgés. La limite d’âge maximal du contrat d’apprentissage saute également pour les travailleurs en situation de handicap et les personnes ayant besoin d’obtenir un diplôme pour créer ou reprendre une entreprise. Et on peut encore trouver d’autres situations particulières !
Bon à savoir également : en optant pour un contrat d’apprentissage, vous obtiendrez un véritable statut salarié. Cela signifie que vous percevrez un salaire et que vous aurez également accès aux mêmes avantages que les autres salariés de l’entreprise (ex. : congé maternité, arrêt maladie, éventuellement des tickets restaurants ou un véhicule de fonction selon les usages de l’entreprise, etc.). Cerise sur le gâteau : vos frais de formation sont pris en charge par votre entreprise d’accueil. De quoi mettre les formations de haut vol à la portée de toutes les bourses !
N’hésitez pas à lire notre article consacré aux contrats d’alternance pour en savoir plus.
Pourquoi faire une alternance en digital learning ?
Avec le Bachelor Web designer / UX designer (niveau Bac +3) en alternance de l’iSCOD, les cours théoriques se déroulent intégralement en ligne. Un choix loin d’être anodin pour nos deux alternants.
« On est plus libre, on a une simplicité au niveau du suivi des cours », commence Thomas. « Pour ma part quand j’étais dans une salle de classe au bout d’un moment, je perdais ma concentration. Alors que quand on est chez nous, on peut mieux se focaliser. On peut avoir des temps de pause plus courts pour éviter de perdre le fil… En plus avec le digital learning, on a un learning coach qui nous est attribué. Quand on a des questions, ils sont toujours là pour nous. Cela fait aussi partie des « plus » du digital learning par rapport aux salles de classe où les profs n’ont pas forcément le temps de répondre à toutes les questions ».

Force est de reconnaître en effet que les professeurs ont rarement le temps d’assurer un suivi personnalisé en présentiel. Certes, le digital learning n’est pas forcément fait pour tout le monde. Cela demande quand même de la motivation et un minimum d’autonomie. Mais il représente une vraie respiration pour les personnes n’ayant plus envie de s’infliger le calvaire des amphithéâtres bondés.
Cela étant dit, l’alternance à distance 100% en ligne comporte encore d’autres avantages. Comme le souligne très bien Jordan, d’ailleurs !
« Le digital learning, c’est plus pratique, plus flexible aussi et beaucoup plus intéressant pour les entreprises au niveau du rythme des cours. Pour suivre les projets également, c’est nettement plus pratique »
explique Jordan Mouillot
Quel est le rythme de l’iSCOD ?
Grâce au digital learning, l’iSCOD peut proposer le rythme 1 jour de cours/4 jours en entreprise. Un rythme qui séduit beaucoup les employeurs. C’est nettement plus pratique pour faire avancer les projets ! Sans parler du fait que cela permet également aux alternants d’engranger un maximum d’expérience sur le terrain…
Deux alternants différents, mais tous deux dotés d’une grande créativité et d’une appétence pour les nouvelles technologies
« J’ai un attrait pour tout ce qui est digital, internet, etc. » nous indique Jordan. « Et avec ma formation de base, donc mon Bac pro côté graphisme, j’avais déjà l’œil et un intérêt marqué pour les beaux visuels. Du coup je me retrouvais un peu dans tout ce qui était l’UX design. Le côté UI design, plus centré sur les visuels, m’attirait aussi beaucoup ».
« Cela fait un petit moment que je suis attiré par le domaine de l’UX design et du design en général, parce que je suis quelqu’un de très créatif » nous indique aussi Thomas.
Ce qui m’a attiré dans cette branche-là, c’est qu’on puisse faire parler notre côté créatif tout en se mettant à la place de l’utilisateur et tout en faisant preuve d’une certaine logique. Parce que le but d’un UX designer, c’est aussi optimiser le site pour que l’information soit claire et rapide à trouver pour l’utilisateur. C’est vraiment quelque chose qui me passionne depuis un petit moment.
conclut Thomas Colou
Des précisions utiles, qui nous permettent de rappeler que le web design et l’UX design sont deux spécialités spécifiques. En effet, le Web designer se concentre plus sur l’UI (User Interface). Donc sur l’interface utilisateur et l’identité visuelle du site.

De son côté, l’UX designer se concentre sur l’UX (User expérience), donc sur la qualité de l’expérience utilisateur. Charge à lui de concevoir des interfaces aussi ergonomiques que possible, pour simplifier le parcours des visiteurs !
Toutefois, ces deux fonctions ont tendance à se confondre. En particulier dans les start-ups, les TPE et les PME, où il faut souvent être capable d’assurer sur les deux tableaux pour décrocher le job ! Si le sujet vous intéresse, nous vous invitons à consulter notre article consacré aux métiers de Web designer et d’Ux designer.
Des postes de Web designer en alternance plutôt simples à trouver…
Thomas et Jordan ont également bien voulu nous expliquer comment ils avaient trouvé leur poste de Web designer en alternance. Des postes qu’ils ont obtenus assez facilement d’ailleurs.
« J’ai envoyé une candidature spontanée sur LinkedIn » commence Thomas. « En amont mon conseiller iSCOD m’avait aidé énormément pour créer mon CV et structurer mon profil LinkedIn pour qu’il soit le plus convaincant possible. J’ai eu un premier entretien avec les deux patrons de la boîte pour savoir ce qui m’avait poussé à envoyer ma candidature. Et ensuite, j’ai eu un second entretien plus approfondi avec l’un des deux patrons et la chef de projet, qui est devenue ma maîtresse d’apprentissage. »
Et pour Jordan ? Les choses se sont déroulées bien différemment.
« À la base l’iSCOD c’était un peu mon plan B » reconnaît sincèrement Jordan. En effet à ce stade, il hésitait encore entre prendre un job et poursuivre ses études. Si bien qu’il continuait à postuler pour d’autres postes après son inscription à l’école.
« J’avais postulé à quelques emplois, même des emplois alimentaire, où je n’ai pas été pris », poursuit-il. « Pour l’anecdote d’ailleurs, à la sortie d’un entretien où j’avais été refusé pour un travail alimentaire, mon conseiller iSCOD m’a appelé pour m’annoncer qu’une boîte voulait me rencontrer pour mon alternance. Et c’est comme ça que j’ai vraiment commencé ma formation ».

L’iSCOD dispose en effet d’un réseau d’entreprises partenaires. Ce qui lui a permis ici de mettre directement en relation Jordan avec un employeur intéressé ! Après avoir travaillé 1 an et demi pour lui, il a ensuite déposé une candidature spontanée chez Nelson.
« Dans ma première entreprise, j’avais l’impression d’avoir déjà fait un peu le tour du secteur. Et puis de l’expérience dans plusieurs secteurs, c’est toujours bon à prendre » explique-t-il.
À quoi ça ressemble la vie d’un Web Designer en alternance ?
« Dans ma première entreprise, je m’occupais du site web, mais je faisais aussi beaucoup de création de contenu. Photos, vidéos pour mettre en avant les nouveaux produits, etc. On était également en train de refondre le site web avec une agence externe. J’assurais le relai entre ma responsable et l’agence sur l’avancement du site, les rectifications à faire, etc.
Pour ma deuxième entreprise, je m’occupe aussi du site web, qui est un site e-commerce. Je suis en train de le refaire tout seul actuellement. Je crée aussi des photos et des vidéos, notamment pour la communication sur les réseaux sociaux. »
De son côté Thomas indique que tout se passe bien dans son entreprise. « Je travaille beaucoup avec ma chef de projet et un autre Web designer de l’entreprise. On travaille aussi avec les commerciaux de l’agence, qui sont chargés de trouver des clients pour la création de projets digitaux. On est également en lien direct avec les patrons de la boîte. Dès qu’on a terminé tout ce qu’il fallait faire pour un projet digital, ils vérifient ce qu’on a fait et ils nous font un retour.
En amont, après que les commerciaux ont vendu la solution digitale, on contacte les clients pour réaliser les dossiers techniques. Donc l’équivalent du cahier des charges ! Cela permet d’établir ce qu’ils veulent exactement. Après, on se lance directement sur la création du site. D’abord on va surtout faire les textes et les articles, tout en respectant les mots clés qui sont définis sur le bon de commande et le cahier des charges. On va aussi retoucher des photos. Et puis on va créer des Google drives pour que les clients puissent y déposer leurs propres documents. » Ils peuvent également y demander des modifications, l’agence assurant le suivi et la maintenance du site.
L’IA est en train de bouleverser le secteur du Web Design
L’IA c’est LA grande révolution qui secoue le secteur du web design, du développement web, du marketing et de la communication. Une révolution qui fait souvent peur d’ailleurs, quand on voit les progrès réalisés par certaines IA génératives (ex. : Midjourney, ChatGPT).
Cependant, Thomas est plutôt rassurant sur ce point.
L’IA c’est vraiment le sujet qui fait débat dans notre métier. Beaucoup de gens pensent qu’à un moment donné l’IA va remplacer les web designers. Mais pour ma part l’IA ne pourra jamais vraiment nous remplacer. Elle n’a pas de sentiments, elle n’a pas de compassion, elle ne peut pas vraiment aller au bout des demandes des clients.
Thomas Colou
« On a des cours, des articles et des webinaires dédiés sur le sujet, « Les rendez-vous de l’IA » indique également Thomas. « L’IA y est abordée de manière à ce qu’on puisse l’utiliser correctement sans trop en abuser. Si on utilise trop l’IA, nous on ne travaille plus sur notre créativité et notre réflexion. Donc ils nous apprennent vraiment à l’utiliser correctement et avec parcimonie. »

L’IA reste donc un outil supplémentaire, faisant surtout gagner un temps précieux sur certains projets. De plus en plus incontournable, elle doit être maîtrisée pour maximiser votre employabilité ! C’est pourquoi des Séances Live exclusives sur l’Intelligence Artificielle sont délivrées au cours du Bachelor Web Designer/UX designer ! Pratiques, elles permettent d’utiliser immédiatement l’IA au sein de votre entreprise d’accueil. Ces séances sont par ailleurs accessibles sur tous les parcours Marketing, Communication et IA de l’iSCOD.
D’ailleurs, Jordan indique que l’IA tient déjà une vraie place dans son activité. « J’utilise ChatGPT au quotidien, pour tout ce qui concerne le référencement des articles, pour les posts sur les réseaux sociaux… Il m’aide aussi à reformuler les choses pour le site internet. Parfois quand je dois retoucher des photos et que je n’ai pas très envie de me prendre la tête, j’utilise aussi l’IA de Lightroom pour voir ce qu’elle me propose. »
Quels projets après le Bachelor Web designer/Ux designer en alternance ?
« Après mon alternance, mon but serait de trouver une boîte qui pourrait me prendre en tant que créateur de contenu ou web designer » nous révèle Jordan. « À côté de ça j’ai aussi ma boîte de photos/vidéos (ndlr : Jordanpict) que je développe de mon côté. Donc à terme je ne sais pas quelle activité va prendre le dessus. Surtout que de base j’avais rajouté la corde web designer à mon arc pour pouvoir remplir plus de missions pour les boîtes. »

De son côté, Thomas hésite aussi entre deux voies. « En fait, j’ai deux choix qui s’offrent à moi. Soit je termine sur le Bachelor et je me lance directement dans le monde du travail. Soit je continue avec une autre formation de l’iSCOD. À savoir le Mastère Management de Projets Digitaux en UX Design (ndlr : niveau équivalent Bac +5). Il pourrait me permettre de devenir Chef de Projet dans tout ce qui est l’UX design ou même être Responsable Parcours Client. »
Des choix cornéliens, donc. Mais quelle que soit leur décision, nous leur souhaitons beaucoup de réussite dans leurs projets et nous les remercions encore d’avoir partagé leur expérience avec nous !
Inspiré(e) par leur parcours ? Dans ce cas, n’hésitez pas à jeter un œil au Bachelor Web Designer/Ux Designer en alternance pour vous faire votre propre idée. Nous serions ravis de vous accompagner dans votre propre projet professionnel.
Au besoin n’hésitez pas également à contacter notre équipe. Nous sommes toujours à votre disposition pour répondre à vos questions sur les formations en alternance à distance !
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