Concilier alternance et entrepreneuriat : c’est possible !

Concilier alternance et entrepreneuriat, cela vous semble impensable ? Sihem, Noémie et Fabien nous prouvent le contraire. Ces trois étudiants en alternance à l’iSCOD ont de nombreux points communs. Et, pourtant, ils n’ont absolument pas le même parcours. Par un heureux hasard, ils ont tous les trois 25 ans et ont, très tôt, eu envie d’entreprendre. Ils ont choisi de se tourner vers l’alternance pour se professionnaliser. Depuis, leur emploi du temps est bien rempli. Mais ce n’est pas pour leur déplaire, bien au contraire. Ils nous prouvent qu’avec de la motivation et une bonne organisation, nos projets peuvent aboutir et nos rêves se concrétiser. Le tout en s’épanouissant !

Croyez-nous, leurs témoignages nous ont beaucoup touchés et devraient, sans aucun doute, convaincre les plus réticents d’entre vous. Donc, si vous hésitez à passer le cap par peur de ne pas réussir ou, encore, par crainte de ne pas pouvoir tout mener de front, nous vous conseillons de lire cet article. Il vous fournira la dose d’énergie et d’optimisme nécessaire !

Concilier alternance et entrepreneuriat : un choix judicieux

L’entrepreneuriat est une belle aventure qui fait rêver bien des générations. Si ce choix a longtemps été celui des personnes ayant déjà plusieurs années d’expérience à leur actif, ce n’est plus le cas aujourd’hui. Les jeunes, eux aussi, ont envie de se lancer. Et cela encore plus depuis la pandémie. S’ils ont avant tout l’envie, ils sont néanmoins conscients des freins qui les empêchent d’avancer. Zoom sur trois profils qui ont fait le choix de l’alternance pour réaliser leur projet. Une décision que nous ne pouvons que valider au vu de leurs parcours !

L’entrepreneuriat : une aventure qui séduit les jeunes

En 2023, un Français sur quatre aurait envie de créer une entreprise, selon les chiffres dévoilés par l‘étude OpinionWay de ce début d’année. Réalisée dans le cadre de l’événement Go Entrepreneurs et Bpifrance, elle révèle également un pourcentage nettement plus important pour les jeunes générations. Les jeunes de 18 à 30 ans sont, de fait, deux fois plus nombreux (49 %) à vouloir entreprendre.

Une tendance qui ne cesse de s’affirmer ces dernières années et encore plus depuis la période après Covid. Comment expliquer cet intérêt ?

Il est tout d’abord lié à la vision très positive qu’ont les jeunes de l’entrepreneuriat. Ici France Bleu et France 3 nous indique, ainsi, que ces derniers perçoivent l’entrepreneur comme :

• Un leader (49 %) ;
• Quelqu’un de passionné (43 %),
• Un preneur de risque (42 %),
• Ou encore un créatif (39 %).

Plusieurs raisons viennent, ensuite, alimenter ce phénomène. Dans l’ordre, nous avons :

1. L’envie d’être son propre patron, de faire les choses à sa façon (59 % des jeunes) ;
2. L’envie de faire un métier-passion (35 % des jeunes) ;
3. La volonté de gagner de l’argent (33 % des jeunes) ;
4. La fierté d’entreprendre (23 %) ;
5. La volonté de relever un défi (19 %).

Le frein principal pour l’ensemble des répondants, mais plus particulièrement pour les jeunes générations ? La peur de l’échec, qui vient paralyser pas moins de 72 % des répondants. Et, pourtant, pour une grande majorité, ils ont déjà un projet bien défini en tête. Alors, croyez-nous, c’est possible ! Et nous allons vous le prouver !

Trois profils différents nous prouvent que concilier alternance et entrepreneuriat est possible

Sihem, Noémie et Fabien ont tous les trois 25 ans. Ils sont étudiants en alternance à l’iSCOD. Leur temps se répartit donc entre les cours à distance, leur emploi en alternance en entreprise et leur projet d’entreprise. Dire que l’entrepreneuriat s’est imposé à eux très tôt n’est pas du tout exagéré.

Sihem – SHM HOUSE (en cours de création) – en MBA Business Development, Négociation & Vente Stratégique BtoB à l’iSCOD

Pour Sihem, c’était au lycée : Après un DUT Gestion administrative et commerciale des organisations, j’ai arrêté mes études, car je souhaitais entrer dans la vie active rapidement. Je voulais aussi monter un projet que je mûrissais depuis le lycée. Mon concept : accompagner les invités ou les mariés dans leur recherche de belles tenues de soirée pour un budget atteignable. Tout le monde ne peut pas, en effet, se permettre de faire une telle dépense. J’ai pu en faire moi-même l’expérience, alors que j’étais invitée à un mariage. J’ai donc eu l’idée de proposer de la location de vêtements de soirée. Cette solution a le mérite d’être accessible à tous les publics. J’ai ainsi commencé à réunir différentes pièces dans un show-room chez mes parents.

Noémie – GLOW UP COMMUNICATION (anciennement PEACH TA COM) – en Master marketing et communication à l’iSCOD

Noémie, elle, a commencé sa carrière dans les assurances en tant qu’agent général. C’est là qu’elle s’est découverte une nouvelle passion et qu’elle a eu envie de se mettre à son compte :

Mon métier n’avait aucun rapport avec la communication, mais, à cette époque, j’ai dû animer les réseaux sociaux de ma société. C’est alors que je me suis intéressée au métier de Community manager. Je me suis abonnée à différents comptes Instagram de personnes exerçant cette fonction. J’ai finalement mis un terme à mon activité en août 2022 pour intégrer la formation à l’iSCOD. 

Entre temps, j’avais eu plusieurs demandes de personnes qui souhaitaient que je travaille pour elles en tant que Community manager. Je ne pouvais pas le faire d’un point de vue légal jusqu’ici, mais c’était possible désormais. J’ai donc ouvert Peach ta com en octobre 2022 en micro-entreprise.« 

Fabien – Développeur freelance – en Bachelor Développeur Web à l’iSCOD

Pour Fabien, passionné d’informatique, l’entrepreneuriat s’est imposé telle une évidence dans son parcours atypique :

Mon parcours scolaire est un peu chaotique. Je suis quelqu’un de plutôt curieux à la base, surtout en informatique. Très tôt, j’ai commencé à bidouiller tout ce qu’il y avait sur mon ordinateur. Et, malheureusement, je ne suis jamais parvenu à trouver ce qui me convenait dans les cours. J’ai, pourtant, suivi de nombreuses formations en commerce, en informatique, mais je n’ai jamais vraiment su rester assis sur une chaise à écouter un cours. 

J’ai néanmoins toujours eu envie de monter des projets ou un site web. Mon premier pas dans l’entrepreneuriat s’est fait quand j’étais au lycée. À cette période, je faisais un bac pro système électronique numérique et j’ai commencé à créer des boutiques e-commerce. Je vendais mes services pour créer et développer des sites e-commerce souhaitant lancer leur business. C’est comme ça que j’ai commencé à me faire un peu d’argent à côté de mes études.

Pourquoi concilier alternance et entrepreneuriat ?

Si ces trois étudiants n’ont pas le même parcours ni la même activité, ils ont tous eu besoin de passer par l’alternance pour concrétiser leur rêve. Les raisons ? Flexibilité de l’emploi du temps, manque d’expérience professionnelle, besoin de se professionnaliser… Ils nous racontent !

Sihem : J’avais besoin d’argent pour monter mon projet, mais les entreprises étaient réticentes à m’embaucher face à mon manque d’expérience professionnelle. J’ai donc décidé de reprendre les cours. C’est là que j’ai découvert l’iSCOD via les réseaux sociaux et Indeed. L’alternance m’est apparue comme le modèle le plus adapté à ma situation puisqu’il me permettait de concilier des études à une expérience professionnelle qui me manquait alors.

Noémie : Je ne voulais pas retourner sur les bancs de l’école et suivre des cours à des horaires définis. Une formation à distance m’intéressait donc énormément et c’est en faisant des recherches sur internet et sur les réseaux sociaux que j’ai connu l’iSCOD. C’est la formation qui m’a le plus plu et mon premier entretien avec un chargé d’admission m’a définitivement convaincue.

Fabien : Passés les petits « services » que je rendais aux autres, je trouvais qu’il me manquait beaucoup de compétences professionnelles. Je suis tombé sur l’iSCOD qui proposait une alternance à distance. Pour moi, c’était la formule idéale puisque je pouvais être autonome sur mon parcours scolaire. Mais je pouvais aussi avoir une expérience professionnelle en entreprise. C’était parfait pour moi, pour me permettre de gérer mon planning à côté de l’alternance pour continuer à entreprendre. J’ai donc choisi un Bachelor développeur web pour professionnaliser ce que je savais faire.

Comment réussir à concilier alternance et entrepreneuriat ?

Si vous suivez avec attention notre blog, vous savez qu’un parcours en alternance n’a rien d’une promenade de santé. C’est, certes, un beau voyage, mais qui nécessite un certain investissement. Vous devez savoir où vous mettez les pieds et disposer de solides qualités qui vous permettront de mener votre embarcation jusqu’à bon port.

Concilier alternance et entrepreneuriat peut, dès lors, sembler insurmontable. Et, pourtant, c’est possible. Nos trois étudiants en alternance vous confient leurs secrets.

Avoir l’envie d’entreprendre

C’est la base nous direz-vous. Et, pourtant, entre avoir un projet et avoir envie d’entreprendre, il y a tout un monde.

Pour Noémie, si toutes les conditions sont réunies, « il faut se lancer. Il n’y a rien à perdre, mais tout à gagner. C’est une super expérience de pouvoir concilier alternance et entrepreneuriat. On apprend énormément de choses sur la vie en général, sur ce monde qu’on ne connaît pas.

C’est facile, en effet, d’avoir des idées reçues sur l’entrepreneuriat. Or, tout n’est pas tout beau tout rose, il y a des difficultés, mais il y a aussi de très belles choses, de très belles rencontres, de très beaux projets. Entreprendre, c’est l’avenir, donc il faut foncer et saisir l’opportunité.

Noémie, alternante l’iSCOD

La motivation avant tout

La motivation n’est pas non plus une option quand on choisit ce parcours. Sihem en a fait son moteur pour avancer. Son conseil : Croyez en vous et en ce que vous faites. Il ne faut rien lâcher et garder en tête son objectif. Vous êtes votre seul adversaire, donc si vous vous mettez en tête que vous n’y parviendrez pas, vous n’y parviendrez pas. 

On peut tout concilier si on s’en donne les moyens. Certes, il y aura moins de temps de repos, mais cela en vaut la peine. En regardant son projet grandir sous ses yeux, on en éprouve une très grande satisfaction. Alors, gardez votre motivation et foncez ! 

Une organisation à toute épreuve

Au cours de nos discussions avec les trois jeunes entrepreneurs, c’est le terme organisation qui est le plus souvent revenu. Une évidence qu’il est bon d’avoir en mémoire avant de vous lancer tête baissée dans l’aventure. Mais, laissons-leur la parole, ils en parlent bien mieux que nous !

Pour moi c’est de l’organisation avant tout. C’est la qualité nécessaire à tout entrepreneur et que je retrouve dans la formation à distance, car il faut parvenir à se motiver pour suivre des cours chez soi. Il faut savoir organiser ses journées, planifier des horaires précise. Pour cela, j’automatise un maximum de mes process : Google agenda, Notion…

Fabien, alternant à l’iSCOD

Pour Noémie, le mieux est d’y aller un pas après l’autre :

Je suis toute la semaine en entreprise sauf le mercredi, car c’est ma journée « e-learning » avec iSCOD. Au début de ma formation, mon activité en tant qu’entrepreneuse démarrait doucement. Je m’étais fixé des limites pour pouvoir me consacrer à mon alternance. Ensuite, quand j’ai commencé à trouver mon rythme dans ma formation et en entreprise (je suis 100 % en télétravail), j’ai pu la développer davantage.

J’organise donc mes journées en me levant plus tôt le matin à raison d’une heure, une heure et demie. Je m’arrange ensuite pour prendre une pause déjeuner d’une heure et demie durant laquelle je travaille sur mon projet professionnel. J’avance sur plusieurs choses. Je finis ensuite ma journée en entreprise à 17h30 et je peux prendre du temps personnel pour sortir et m’aérer. Et, enfin, le soir je travaille pour Glow up your Com.

Tous les dimanches, en revanche, je prends le temps d’organiser ma semaine. J’ai du mal avec l’imprévu (même s’il y en a aussi bien pour mon entreprise que pour celle dans laquelle je travaille en alternance). J’essaie néanmoins au maximum de tout planifier. Certes, c’est une organisation, mais j’adore ça ! Mes journées sont bien remplies et c’est ce qui me manquait auparavant dans ma vie. Je n’ai plus le temps de m’ennuyer et, ça, ça me plaît ! 

Ne pas avoir peur de l’échec

Sihem : Je suis une aventurière, je n’ai pas peur de sauter. Je préfère donc tenter, quitte à me prendre une claque. Toutefois, soyons honnête, j’ai passé des week-ends à travailler sans jamais me reposer. Je travaillais alors sur ma communication, mes réseaux sociaux… Je m’occupais de mon show-room en même temps.

Au début, c’était difficile de concilier tout cela, mais tout est une question d’organisation finalement. Quand on veut vraiment quelque chose tout est possible, à condition d’y accorder le temps et l’investissement personnel nécessaire. Trop de personnes ont peur de se lancer par peur de l’échec. Mais, pour moi, l’échec est source d’apprentissage. Alors, il faut y aller !

Sihem, alternante à l’iSCOD

Pour conclure : choisir une formation en alternance à distance

Sihem, Noémie et Fabien sont unanimes : la formation en alternance à distance leur offre la flexibilité nécessaire pour tout mener de front. Pour ces trois profils avides d’indépendance, pas question de s’asseoir à nouveau sur les bancs de l’école et de suivre des cours avec des horaires prédéfinis. Ils sont étudiants, c’est certain, mais aussi entrepreneurs.

Leur emploi du temps doit être modulable et les cours s’adapter à leur vie professionnelle et non l’inverse. Alors, lancez-vous ! Prenez contact avec l’un des membres de notre équipe pour discuter des possibilités d’alternance en fonction de votre profil et de vos besoins. Nous saurons vous conseiller au mieux.